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Les messages inspirés

Un jour, un toujours

Je sais que tu ne me quittes pas. Je sais que tu es là... à chaque instant, à chaque endroit.
Pourtant, je pleure tellement je me sens seule, je me sens vide.
J'aspire tant à ouvrir et à te ressentir, Oh Bien Aimé éternel, toi qui illumine mon potentiel.
Je tourne en rond. Je ne sais plus. Aucune fuite n'est possible. Je dois regarder ce qui est, ... ce vide vertigineux, ce rien... et garder le silence.
Au secours, mon tendre Amour ! Viens donc en moi, prends-moi et embrasse-moi. Qu'il ne me reste que l'Essentiel. Purifie donc ma conscience. Active en moi l'Evidence. Rends-moi folle d'Amour par ta Présence et aide-moi à ne plus fuir.
Il ne reste rien. Il ne me reste rien. Plus d'enfant. Plus d'enfance. Un grand rien. Un grand vide. L'Absurde apparence d'une illusion qui s'effiloche... Mais à travers ça, qu'est-ce donc qui filtre en permanence ?... TOI. Toujours toi. Toujours moi. Nous ! Nous sommes la somme.
C'est à moi d'oser abandonner. C'est à moi de tout lâcher. Cesser de fuir ma vérité. Sauter à pieds joints dans le Rien. C'est à moi de m'offrir, de me révéler.
Toi, tu es là, bras grands ouverts. Tu attends en souriant que j'ose enfin refusionner.
Y'a-t-il seulement une condition ? Faut-il une heure ou un niveau d'évolution ?
Aucun. Seulement lâcher la barre. Cesser de me rattacher à l'espoir que l'élan viendra d'ailleurs que de ma profonde conviction intérieure.
Tu es là. Tu n'as jamais cessé d'être là... et pourtant, je me sens seule dans ma prison d'illusions.
Je sais que tu es là, infiniment tendresse, infiniment sagesse.
Tu es là ... sans jugement, sans attache.
Et tu veilles... éternelle patience. Tu veilles à maintenir l'espace ouvert pour qu'ait lieu la rencontre quand l'heure sera mienne.
Rencontre au cœur de Soi, au cœur de moi.
Un jour. Un toujours.

Un lent demain

Assise au creux de moi-même, j'ai vu passé le temps, une histoire sans fin et sans réalité.
Je l'ai observé se dérouler au gré des évènements divers et nombreux.
Je me suis vue courir... courir après chaque instant, oubliant de vivre celui présent.
Je me suis essoufflée à rechercher « meilleur ».
Alors, je me suis assise au bord de mon cœur et tout s'est arrêté... ou tout a enfin commencé.
J'ai vu que rien ne permet de rattraper le temps. Rien n'est à vivre ailleurs qu'ici et maintenant.
J'ai regardé « hier » et je me suis trouvée blessée.
J'ai regardé « maintenant » et je me suis vue éprouvée.
Vais-je oser regarder « demain » ?
Juste un regard, en vitesse ! ... Où suis-je ? ... Je ne me vois pas...
Ne suis-je plus ?
Un ange.
« Tu ne regardes pas assez loin. »
Mon futur proche dépend trop d'aujourd'hui. Il est indéfini.
Seul un demain lointain s'inscrit déjà dans le destin, expression éternelle de Soi ; ce lent demain qui rejoint hier en un seul point, celui de l'Un sans temps.
Assise au bord de ma vie, je souris. Tout s'accomplit.

Révéler la Splendeur

Je suis ni réceptacle, ni contenu. Je suis l'Essence même du créé.
Je danse. Incessamment, je me mue révélant mon immensité, à l'infini, ma potentialité.
Je vais et je viens. Je suis le Souffle qui donne vie et qui la prend.
Tout vient de moi et en revient. Il n'y a aucun but au chemin.
Ainsi l'Instant se crée infiniment, ouvrant mon champ de création.
Ephémère, la forme révèle mon expression, ... des possibles en expansion.
Je suis. Je crée. Et je détruis... ne m'attachant à rien pour rester le Tout.
Ainsi est ma vérité, ma jouissance et ma puissance,... mon Etreté.
Et toi, précieux enfant de ma matrice...
As-tu seulement vu le miroir ? T'es-tu reconnu dans mes yeux ?
Reçois la conscience à travers ce soupire. Réveille-toi à l'Evidence.
Tu es totalement qui je suis. Parfaitement accompli.
La souffrance n'est que le fruit de ta propre absence. Reviens à toi dès aujourd'hui.
Assume enfin ton idéale union et honore ta divine perfection.
Qu'enfin rayonne la Splendeur ! Il te suffit d'ouvrir ton cœur.

Être là

Parce qu’on s’égare bien souvent dans les méandres de nos peurs.
Parce qu’on y croit à nos mensonges, nos illusions et nos malheurs.
Parce qu’on s’attache, s’accroche, s’englue à nos costumes, nos « pour acquis » et nos « bien faire ».
Parce que sans cesse nous trébuchons sur nos nombreuses conditions nous écartant ainsi de la vie et de son inconditionnelle magie.
Nous oublions d’être là, expression d’un Essentiel extraordinaire.

« Dans la présence, s’inscrit et s’imprime le sens, l’Essence du vivant.
Un souffle silencieux qui exprime l’immensité. »

L'ange noir

La tension intérieure…  un appel à l’ouverture.
Moi, « JE »
Qui n’a jamais ressenti une tension inconfortable au niveau du cœur ?
Une tension discrète, un peu sournoise qui ronge doucement notre humeur, qui freine notre élan joyeux de participer à la Vie, notre foi que le meilleur nous est permis.
Cette tension qui semble corrompre notre bien-être ?

 D’où vient cette tension ?
De l’éclatement apparent de l’UN en de multiples « JE » et de la lutte de pouvoir que ces « JE » entretiennent.

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Être l' "aimer"

Quelque part, Tout autour, Tout dedans, partout, un grand vide où rien n’est, où tout est… potentiellement.
L’Aimer inconditionnel, illimité, infini, éternel, indicible, invisible, insensible… L’Aimer pur.
Une onde, une respiration vibrale au cœur de cette matrice fait naître, par elle-même, l’Etreté, la manifestation de cette vivance aimante, l’expression joyeuse de ce potentiel en puissance.
Au cœur de cette matrice vibratoire, de ce néant de pureté, émerge l’expérience. Une expérience portée par tout ce qui est.

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Jeu de questions-réponses

Pourquoi l’oubli de la Présence ?
En tant qu’expérience, il a sa propre raison d’être. Il offre le possible de se souvenir. Il n’est en rien un blâme, une punition mais un état d’être. La question n’est pas tant pourquoi mais bien comment le vis-tu ? Quel état d’esprit nourris-tu dans cet oubli. T’autorises-tu à aimer, à t’aimer, à aimer ta réalité malgré ce vide inconnaissable qui t’habite ? Acceptes-tu l’expérience sans en comprendre le sens qui dépasse l’individualité ?
Lorsque nous sommes présents à cet oubli, à notre ignorance, une porte s’ouvre et l’expérience évolue déjà.

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